«A la fin du stage validant mon bac +5, je me suis lancé dans le monde du travail. Sur-confiant quant à mon diplôme, c’est avec légèreté que j’ai franchi cette porte. Le constat a été sans appel. Néanmoins, je ne savais pas ce qui bloquait, les entreprises, lorsqu’elles répondaient, utilisant continuellement les mêmes réponses génériques.
Au terme d’un recrutement, un employeur a pourtant pris de son temps pour pointer mes erreurs : si je savais bien répondre à plusieurs questions, je manquais sur le plan professionnel de clarté et de conviction, donnant ainsi que je n’étais là que « parce que pourquoi pas ».
Il m’a dirigé vers l’AFIP, qui m’a dressé un bilan de compétences, autant sur le plan personnel que professionnel. Cela m’a aidé à répondre à davantage de questions, mais ce n’était pas encore suffisant. Par manque d’expérience, je ne savais toujours pas vers quelle branche de l’emploi me situer.
Suite à cela, ils ont pu m’orienter vers plusieurs parrains et marraines bénévoles, corrélant leurs parcours avec mes compétences. Ma marraine, après plusieurs rendez-vous espacés, m’a aidé à enfin me poser les bonnes questions : pourquoi appréciais-je ou non certaines choses ? L’instinct donne une réponse rapide, mais non développée. Il y a souvent une raison à nos choix, et on m’a posé les bonnes questions, qui m’ont amené à des réponses.
Bien entendu, les gens évoluent, et les réponses que je donne aux questions maintenant ne sont peut-être pas celles que je donnerai plus tard. Néanmoins, en ce jour, je sais à présent que je suis davantage à l’aise dans les métiers de support, d’aide à la gestion. Ma place est celle du conseiller. C’est pourquoi, au terme d’une formation import-export, j’ai finalement trouvé un stage dans une entreprise française en tant qu’assistant Administration des Ventes, stage s’étant transformé en CDD. J’ai pu démontrer lors de l’entretien (la partie la plus dure à décrocher) que j’avais les compétences nécessaires, mais surtout que j’étais là car je le voulais, et non « parce que ».