J’ai connu l’AFIP à l’automne 2010 lors du Forum Paris pour l’emploi. Quand j’ai participé à la réunion d’information, j’ai été tout de suite séduite par l’idée de l’accompagnement et comment elle se présentait. J’ai été également frappée de voir que je n’étais pas la seule à être diplômée et à traîner pour trouver un emploi. Le fait de voir les autres qui partageaient ma situation m’a un peu « rassurée ». Tous ces étudiants diplômés exclus du travail pour manque d’expérience ou par mauvaise foi de certains recruteurs qui pensent que porter un autre nom que français, que ne pas avoir la nationalité française est un handicap particulier pour montrer ses compétences.
L’accompagnement de l’AFIP s’est effectué en 3 phases importantes.
La première consistait à m’aider à limiter mon domaine de recherche d’emploi au vu de mes études et de mes préférences professionnelles. A ce niveau, j’étais également perdue, car ayant un double master du social, je n’arrivais pas à cerner le domaine professionnel dans lequel je voulais faire ma carrière. Cela ne me facilitait pas du tout au niveau des recherches. Les différentes sessions avec monsieur Claudin Alain m’ont beaucoup éclaircie.
La deuxième phase d’accompagnement se faisait parallèlement à travers les ateliers hebdomadaires. Ils sont également des moments de partage d’expériences négatives et positives, mais toutes constructives.
La troisième phase d’accompagnement s’est effectuée à travers le parrainage. Quand j’ai eu un parrain, je me suis rendue compte que les choses avancent plus rapidement et efficacement. En effet, non seulement, le parrain ou la marraine aide, facilite l’orientation de la recherche d’emploi, mais également il (elle) booste, remonte le moral quand on se sent abattu. « Mon parrain » m’a beaucoup aidée à me préparer aux entretiens avec un regard de professionnel et une expérience incomparable. Son soutien m’a été d’une utilité capitale. Il m’a aidée sans ménager ses efforts, me consacrant des rendez-vous hebdomadaires pour pouvoir avancer dans mes démarches.
Son accompagnement a été effectif et efficace et m’a conduite jusqu’à un CDD dans mon domaine. Son travail comme celui de l’AFIP m’a beaucoup motivée, aidée.
Néanmoins, je garde toujours en tête la réaction permanente de ma conseillère Pôle Emploi à chaque fois que j’évoque « cette association » qui m’accompagne. « Il faut se méfier de ces associations caractérisées par un certain militantisme, qui finit par ne rien donner. Elles vous font perdre du temps en vous poussant à frapper à toutes les portes », me disait-elle.