Varada, 25 ans, Bussy-Saint-Georges – Chef Produits Traitement des eaux, en CDI. 2011-03-09

J’ai été diplômé en juin 2009. Je venais de conclure une formation d’ingénieur en génie des procédés. Je me suis spécialisé dans le traitement des eaux.

Peu à peu, l’euphorie a donné place à un réalisme beaucoup moins rêveur. Pourtant, je n’ai pas « chômé ». J’ai été suivi par l’APEC, ce qui m’a permis d’acquérir les techniques de recherche d’emploi. Je me suis inscrit aux différents CVthèques (APEC, Monster…). J’ai envoyé plusieurs candidatures à des offres. J’ai participé à plusieurs salons (APEC, Monster, Pollutec, Syntec…). Tout ceci m’a permis de faire environ 15 entretiens dont 10 avec des sociétés de service. Mais ce manque de résultat a provoqué une période de doute. La pression et le pessimisme m’ont rendu peu productif.

C’est à ce moment que j’ai rejoins l’AFIP, en septembre 2010, après une année d’inactivité active. J’ai pu améliorer mes techniques de recherche d’emploi grâce aux ateliers et au parrainage.

J’ai toujours eu une appréhension concernant la lettre de motivation. Pour moi, c’est un travail herculéen de comprendre ce que le recruteur cherche, surtout, de mettre à l’écrit cette offre de service. Du coup, la rédaction devient chronophage et stressante. Je suis souvent tenté de faire un « copié-collé ». Et pourtant, la consigne principale de l’AFIP est la personnification de chaque lettre de motivation. Les méthodes que j’ai acquises me permettent de rédiger mieux et plus vite.

Je me suis rendu compte que mon CV était plutôt bien. J’ai effectué quelques légères modifications. C’est peut-être la raison des nombreux entretiens que j’ai  obtenu  grâce aux CVthèques.

J’avais un blocage vis-à-vis du réseau. Pourtant, je savais que c’est un outil éthique (contrairement au fameux « piston »). L’atelier AFIP sur le réseau a développé des outils pratiques pour un entretien réseau avec un professionnel. Il y avait même une simulation pour qu’on puisse mieux sentir son déroulement. Quant à mon parrain, il m’a motivé à reprendre contact avec mes collègues de promo. Un réseau s’entretient, il ne faut pas l’écarter en période d’activité.

J’ai été surpris d’apprendre que les réponses aux offres sont inefficaces pour les jeunes diplômes. Malheureusement, ça a été ma principale activité auparavant. J’ai donc réorienté ma recherche vers les candidatures spontanées et le réseau. Bien évidemment, j’ai conservé mes CV sur les CVthèques et j’ai continué à participer aux salons.

Les simulations d’entretien ont été déterminantes. Je me souviens de la différence entre les deux derniers entretiens que j’ai passés. Je n’ai pas pu faire une simulation pour la première. L’entretien a été une catastrophe. Et, grâce à une simulation avec mon parrain, le deuxième entretien s’est conclu par un CDI. La simulation a été décisive.

Aujourd’hui, j’entame mon deuxième mois dans une grosse PME implantée dans 40 pays. Je suis Chef produits en traitement des eaux. L’apport de l’AFIP sur cette réussite est indiscutable. Et cet apport n’est pas de l’assistanat car l’AFIP ne m’a pas donné le poisson. Elle m’a appris à pêcher. Il s’agit véritablement d’un savoir-faire qui me sera utile plus tard, et que je partage déjà avec mon entourage.

Je ne sais pas si mon « bronzage » a pesé sur mes difficultés à trouver un emploi. Mais j’ai toujours essayé de ne pas me poser cette question, parce que je n’aurai jamais de réponse. J’ai apprécié l’approche de l’AFIP envers l’emploi des jeunes de la diversité. L’AFIP n’a pas évoqué les causes de cette discrimination (Pourquoi cette discrimination ? Qui sont responsables ?) , mais s’est focalisée sur les solutions (Comment sortir de cette situation ? Quels outils mettre en place ?). Je trouve cette attitude pragmatique, efficace et professionnelle.

Certaines associations qui ont la même mission que l’AFIP sont malheureusement devenues des vitrines publicitaires pour des entreprises qui veulent développer leur image sociale. Or, l’AFIP met au centre de son attention le besoin des jeunes diplômés et le respect de l’altruisme des parrains.

J’espère avoir bien transmis mon vécu à travers ce témoignage. L’AFIP est une association sérieuse et professionnelle. Je remercie sincèrement l’AFIP, et je souhaite qu’un maximum de jeunes diplômés bénéficient de ses services.

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